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Dans le recrutement, nous faisons de plus en plus référence au savoir-être des candidats, autrement appelé soft skills. Au-delà des savoirs et savoir-faire (hard skills), le savoir-être apparaît aujourd’hui dans bon nombre de recrutements comme un élément essentiel, voire décisif. Qu’entend-on par savoir-être ? En quoi le savoir-être peut-il conditionner le choix d’un employeur qui recrute ? Explications.
On emploie parfois les notions de « compétences comportementales » ou de « soft skills », - en opposition aux connaissances techniques -, pour faire référence au savoir-être. Le savoir-être correspond donc à des comportements et attitudes attendus dans une situation, - ici professionnelle -, donnée. Dans le cas d’un candidat en entretien d’embauche, le recruteur jugera de capacités à produire des actions et des réactions adaptées à l’environnement de l’entreprise au sein de laquelle il sera amené à évoluer et à la fonction occupée.
Le savoir-être est indissociable des savoirs et du savoir-faire. A tort, on oppose parfois savoir-faire et savoir-être. En réalité, ces deux notions, qui ont en commun le savoir, s’articulent ensemble. Les trois notions forment un triangle avec d’un côté ce que « je sais » (savoir, compétences théoriques), ce que « je fais » (savoir-faire, compétences opérationnelles) et ce que « je suis » (savoir-être, compétences ou qualités relationnelles). Ces trois concepts s’influencent les uns les autres. Le savoir-être influence la manière dont on exerce sa fonction, la manière dont on communique, dont on organise son quotidien ; il influence le savoir-faire et les résultats opérationnels. Le savoir influence le savoir-faire, et ainsi de suite.
>> Lire aussi : Comment identifier vos compétences comportementales (soft skills) ?
Vous vous demandez peut-être quels sont les points sur lesquels le recruteur va évaluer votre savoir-être et à quelles fins ? Au cours d’un premier entretien, il va d’abord être question de « dégrossir » certains traits : le candidat fait-il preuve d’humilité, saura-t-il se remettre en cause ? Est-il ou non maître de lui-même, est-il capable d’adapter son comportement à la situation ? Sera-t-il à même de s’adapter à la fonction et à l’entreprise ?
Par la suite, on évaluera si le candidat semble ouvert au changement, selon le poste, s’il sait faire preuve d’autonomie, de responsabilité, d’intégrité, de maturité… De manière générale, prendre en compte le savoir-être d’un candidat, c’est s’assurer qu’il démontre une attitude professionnelle et un sens du relationnel essentiels en entreprise.
Concrètement, le recruteur s’intéressera à la capacité du candidat à ajuster son comportement à différents types de situations ou d’environnements de travail. Quand on connaît la complexité de certains recrutements, cette approche apparaît essentielle pour une expérience professionnelle réussie.
>> Lire aussi : Comment mettre en avant ses soft skills face à un recruteur ?
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