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Fatigué, découragé, stressé… Tout n'est plus aussi rose au bureau et vous avez du mal à vous lever chaque matin ? Attention, vous souffrez peut-être d'un burn-out ou "syndrome d'épuisement professionnel". Quels sont les symptômes et les causes ? Comment l'anticiper ? Peut-on parler de handicap ou de maladie professionnelle ? On vous dit tout.
Le burn-out ou syndrome d'épuisement professionnel se caractérise, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), par un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à remplir les objectifs fixés par son travail. La première apparition de ce terme remonte à 1969. Il était alors employé pour les professionnels du soin ou de l’éducation, et les travailleurs sociaux, très engagés émotionnellement dans leur travail. Aujourd’hui, toutes les professions sont considérées comme exposées au burn-out. C’est depuis le début des années 90 que l’on observe une augmentation exponentielle des problèmes de santé dus à l’environnement de travail tels que la dépression, le stress post-traumatique, les troubles anxieux ou encore le burn-out, qui en est bien souvent une résultante. Source intense de stress et d'angoisse, la crise du Covid-19 de 2020 a augmenté les cas de burn-out et a remis sur le devant de la scène cette maladie mentale qu'il faut prendre au sérieux au même titre que les maladies dites "physiques".
L’origine d’un burn-out est en très grande majorité environnementale et surtout liée au stress. Contrairement à ce que l’on pense, le stress n’est pas mauvais en soi. C’est par exemple grâce à lui que nous pouvons fuir ou nous défendre face à un danger ou faire preuve parfois d’une très grande réactivité. Malheureusement, l’un des aspects négatifs de l’évolution du monde du travail est la multiplication des situations stressantes. Celles-ci mettent en permanence notre corps en état d’alerte jusqu’à provoquer un état d’épuisement notamment dû à la surproduction d’adrénaline et de cortisol. En agissant dans le cerveau, ces hormones peuvent entraîner de la fatigue et provoquer des états anxieux prémices de la dépression, des troubles de la concentration et de la mémoire.
La majorité des travailleurs sujets à l’épuisement professionnel ont une charge de travail élevée, à laquelle s’ajoute d’autres sources de tension :
En complément de ces facteurs, des particularités individuelles entrent en jeu. Certaines attitudes, comme le perfectionnisme, sont plus fréquentes chez les personnes qui subissent un burn-out. En plus de cela, le contexte personnel peut fortement influer sur l’épuisement professionnel.
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Un burn-out survient progressivement et c’est pour cela qu’il est très difficile à détecter. Peu à peu l’individu en étant atteint déploie une énergie grandissante pour accomplir son travail sans pour autant en éprouver de satisfaction.
Les frustrations s’accumulent et la concentration devient de plus en plus difficile à obtenir. D’autres symptômes physiques peuvent apparaître comme un mal de dos ou de l’insomnie. Le collaborateur entrant dans ce cercle vicieux va très souvent s’investir encore plus dans son travail jusqu’à l’épuisement. Ce long parcours peut durer plusieurs années et le déni est souvent de rigueur : le burn-out étant généralement vécu comme un échec.
Plus concrètement, un travailleur proche de l’épuisement professionnel développera probablement plusieurs de ces symptômes :
A ceux-ci s’ajoutent des symptômes physiques liés à un état psychologique fragilisé : fatigue persistante, douleurs, problèmes digestifs, insomnies, problèmes cutanés, perte ou un gain de poids, prédisposition aux maladies saisonnières.
En résumé, l’épuisement professionnel affectera chaque personne de manière différente mais reste tout de même handicapant dans la majorité des situations. Il est donc important de mettre en place des actions pour prévenir le burn-out.
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Le préjugé principal reste son assimilation à une faiblesse. Pourtant, dans les faits, l’épuisement professionnel est un dérèglement de l’organisme, le plus souvent lié à des facteurs externes, qui peut se prévenir. Comment ? En restant alerte aux signaux et en agissant en conséquence. Bien souvent il ne s’agit que de modifier certaines habitudes de travail, de vie ou de rétablir la communication avec ses collègues. Le burn-out reste un sujet très tabou en entreprise alors qu’il s'agit d'une maladie professionnelle de plus en plus répandue. Alors, n'ayez aucune honte !
Vous sentez qu'il est trop tard et que vous êtes victime d'un burn-out ? Notre premier conseil est bien sûr de favoriser la communication avec vos collègues et/ou votre manager quand cela est possible. Rendez-vous ensuite chez votre médecin traitant qui pourra vous prescrire dans un premier temps un arrêt de travail et, le cas échéant, vous accompagner dans la demande de reconnaissance de l'origine professionnelle de votre burn-out auprès de votre Caisse Primaire d'Assurance Maladie. Bref, la clé, c'est d'en parler et de ne surtout pas s'isoler !
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