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Si peu d‘entreprises s’étaient engagées dans de réelles évolutions des environnements de travail avant la crise sanitaire, il apparaît aujourd’hui qu’entre 60 et 85% ont mené des transformations ou prévoient d’en mener à court terme, selon notre étude « Comment la crise sanitaire transforme l’organisation du travail »*. Comment ces actions se traduisent-elles ? Et à quel point sont-elles en train de redessiner nos modes et environnements de travail ? Réponses.
Aux prémices de la crise, 79% des salariés ayant eu accès au télétravail ont fait part de dysfonctionnements informatiques. Or la performance à distance des employés va de pair avec des outils informatiques efficaces. Les entreprises ont donc dû s’adapter. En ce sens, la crise s’est révélée comme une véritable opportunité d’accélérer la transformation technologique (outils et applications informatiques, cloud, etc.) pour 66% des entreprises. 84% ont ainsi équipé leurs salariés en matériel informatique ou prévoient de le faire cette année (+56 points depuis mars 2020).
>> Lire aussi : La qualité des environnements de travail, clé de la réussite du télétravail.
Si seuls 19% des décisionnaires RH avaient engagé des actions sur le « flex-office » avant la crise, ils sont depuis 62% à s’intéresser à ce principe consistant à ne pas avoir de poste de travail attitré dans l’entreprise, soit une augmentation de 43 points. Pourquoi ? Le « flex-office » répond parfaitement au besoin des entreprises d’optimiser les espaces de travail lorsqu’une partie des effectifs est en télétravail. Autre raison, ce principe permet de travailler avec plus de convivialité et de (re)nouer des liens entre collègues, deux items mis à mal durant la crise : respectivement, 48% et 42% des entreprises considèrent que la crise a été un frein au renforcement du lien social et de la culture d’entreprise.
>> Lire aussi : « Blurring » ou quand les collègues deviennent des amis.
Source de stress et de fatigue pour les salariés, le modèle de l’open-space, déjà en perte de vitesse avant la crise sanitaire, semble avoir été encore fragilisé par cette dernière. Et pour cause, la pandémie a mis en lumière l’inadéquation des espaces ouverts collectifs avec le respect des règles de distanciation sociale, nécessaires à la sécurité des salariés. Cette nouvelle dimension est désormais prise en considération pour repenser les environnements de travail actuels : 61% des entreprises ont généralisé ou vont généraliser les bureaux individuels ou avec un nombre restreint de collaborateurs depuis la crise. Charge désormais aux acteurs de l’immobilier d’intégrer ces nouvelles préoccupations.
>> Lire aussi : Les open-spaces se réinventent face aux attentes des salariés.
A quoi bon conserver de grands bureaux quand la moitié des collaborateurs est en télétravail ? Avec l’expérimentation à grande échelle du télétravail durant la crise sanitaire, le modèle qui tend à s’imposer aujourd’hui est une organisation du travail hybride où les salaries alternent présentiel et distanciel : 37% des entreprises indiquent ainsi que le télétravail est aujourd’hui le mode de travail principal de la majorité des collaborateurs (+ 14 points en un an). Néanmoins, pour des raisons logistiques, financières et immobilières importantes, c’est l’action la moins implémentée pour l’heure avec seules 59% des entreprises ayant engagé des actions en ce sens (+43 points en un an).
>> Lire aussi : A quoi ressemblera le bureau de demain ?
Avec la crise, bon nombre d’entreprises et de salariés ont pris conscience qu’ils pouvaient effectuer leurs missions sans être au bureau. C’est particulièrement vrai pour les métiers du tertiaire puisque 49% des entreprises du secteur des services déclarent que plus la moitié de leurs collaborateurs ont recours au télétravail comme mode de travail principal aujourd’hui. C’est pourquoi, 81% des entreprises ont mené ou vont mener des réflexions quant à la présence sur site et au réaménagement des locaux que celle-ci implique. Preuve que le changement est bien en marche : 2 entreprises sur 3 sont prêtes à faciliter le télétravail pour les collaborateurs qui souhaitent habiter dans une région différente de leur lieu de travail. Community manager, développeur web, … Il y a fort à parier que les salariés dont les métiers le permettent deviendront, à court ou moyen terme, des « digital nomads ».
>> Lire aussi : Télétravail : quels arguments pour convaincre son manager ?
* Enquête menée en partenariat avec l’IFOP auprès d’un échantillon de 501 décisionnaires RH français dans une entreprise de plus de 50 salariés du 15 au 25 mars 2021.