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Dans le cadre de l’étude Page Personnel-Michael Page/IFOP « Les grandes tendances du marché du travail »*, les actifs français étaient invités à se prononcer sur la notoriété et l’image des formes de travail dites flexibles, telles que l’intérim, le freelancing, l’autoentrepreneuriat, le portage salarial ou encore le management de transition. Sans surprise, l’intérim jouit du niveau de connaissance le plus élevé parmi toutes les populations, cadres compris. Mais la perception qu’ont les actifs occupés du travail intérimaire est-elle en phase avec ce que ce mode travail a à offrir ?
Parmi les formes de travail testées dans cette étude :
Ces trois formes sont identifiées par une large majorité des actifs occupés, respectivement à 92%, 86% et 76%, et plus largement encore par les cadres.
Le travail temporaire est la forme de travail la mieux identifiée. Pas moins de 81% des répondants déclarent voir précisément de quoi il s’agit (88% chez les cadres) et ce niveau de connaissance est globalement homogène entre toutes les catégories de la population interrogée. La raison ? Les missions de travail temporaire, qu’il s’agisse d’intérim généraliste ou spécialisé, accompagnent le lancement de nombreuses carrières. Elles offrent en effet la possibilité de découvrir différents environnements de travail, de développer des compétences et de se construire un réseau professionnel au travers d’expériences variées.
Les actifs sont partagés sur l’intérêt qu’ils portent à cette forme de travail, et un peu moins de la moitié des connaisseurs déclarent qu’ils pourraient envisager d’adopter un statut d’intérimaire.
Le travail temporaire pourrait intéresser 45% des actifs occupés qui connaissent cette forme de travail mais seulement un tiers des cadres (33%), qui par ailleurs sont peu nombreux à connaître le Management de Transition (25%). Les actifs travaillant dans le milieu de l’hôtellerie/restauration montrent un niveau d’intérêt particulièrement élevé (66 % ; +21 pts par rapport à la moyenne), du fait notamment du caractère saisonnier des missions dans ce secteur, auquel l’intérim répond particulièrement.
Le jugement sur l’importance que prendra le travail temporaire à moyen terme est très hétérogène entre les catégories socio-professionnelles. Ainsi, l’intérim est très peu cité par les cadres (13% ; - 12pts) mais très souvent cité par les CSP – (32% ; + 7pts) comme forme de travail amenée à se développer dans les 5 prochaines années. A l’inverse, 35% des cadres (+7 points par rapport à la moyenne) citent en premier le freelancing contre seulement 23% des CSP- (-5 pts).
Bien qu’a priori moins protecteurs, les statuts d’autoentrepreneur et de freelance bénéficient de plus de bienveillance de la part des actifs occupés. 49% de ceux qui connaissent le statut d’autoentrepreneur pourraient être intéressés par son adoption, et 45% pourraient envisager de travailler en tant que Freelances. Le frein à une plus grande adhésion des différentes populations au travail temporaire ? Une vision encore négative de l’intérim, associé à la précarité, là où les formes de travail indépendant jouissent d’une vision plus édulcorée, où autonomie/liberté et flexibilité ressortent comme critères premiers de perception (respectivement 34 et 12%).
L’image que se font les actifs occupés du travail temporaire est en réalité mitigée : 23% citent la précarité (c’est même le cas de 32% des cadres, moins représentés parmi la population de travailleurs intérimaires) et 16% évoquent l’insécurité. Mais parallèlement, une proportion importante des répondants a en tête des traits d’images positifs et une certaine conscience des avantages offerts par l’intérim :
Paradoxalement, les actifs sont beaucoup plus nombreux à envisager de recommander l’intérim à un jeune adulte qu’à imaginer l’adopter eux-mêmes. Ainsi, malgré une perception en demi-teinte, 69% des actifs qui connaissent le travail temporaire déclarent qu’ils pourraient le recommander à un jeune adulte de leur entourage. Cette proportion s’élève même à 74% parmi les 18-24 ans, davantage concernés par ce mode de travail qui permet d’accéder à de premières expériences professionnelles et d’acquérir rapidement des compétences supplémentaires tout en exerçant une activité.
L’intérim a été la première forme d’emploi touchée massivement par la crise du coronavirus et la mise à l’arrêt de secteurs tels que la restauration ou le BTP par exemple à l’annonce du confinement. Premier touché, mais aussi premier à se relever en sortie de crise, l’emploi intérimaire devrait connaître un début de reprise dès la fin du confinement, permettant aux entreprises, de par son caractère flexible, de relancer leur activité dans une période où la création d’emplois durables se trouvera compromise à court terme.
TÉLÉCHARGEZ LE RAPPORT D’ÉTUDE « LES GRANDES TENDANCES DU MARCHÉ DU TRAVAIL »
*Enquête réalisée avec l’IFOP sur un échantillon représentatif de 1824 actifs occupés, dont 1004 cadres en février 2020.
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