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Les recruteurs se méfient des trous sur les CV. Inexpliqués, ils peuvent évoquer des périodes d’inactivité, hors du marché de l’emploi, loin des évolutions métier. Année sabbatique, période de chômage, burn-out... : voici quelques clés pour transformer ces périodes d'inactivité professionnelle en atouts pour votre CV.
Suivre une formation professionnelle en période d’inactivité ne peut être que positif. Si cela permet, justement, de rester « actif », cela aura également pour effet de rassurer votre interlocuteur qui comprendra votre volonté de rester au fait des évolutions de votre secteur, de vous perfectionner dans votre domaine de compétences voire de voir au-delà en vue de faire évoluer votre carrière. Vous avez pris le parti d’éduquer vos enfants ? Vous pouvez suivre en parallèle une formation à distance pendant votre congé parental. Suite à un licenciement, vous avez l’opportunité, par l’intermédiaire de Pôle Emploi ou d’autres organismes d’accompagnement, de suivre des formations afin de développer vos compétences techniques ou comportementales (soft skills) ou d’en acquérir de nouvelles. Vous avez pris du temps pour vous en vue d’une reconversion professionnelle ? Ceci pourra venir enrichir votre CV et être présenté au recruteur. Dans le cadre d’un recrutement, l’essentiel reste en effet de prouver à son interlocuteur que l’on sait rebondir et se montrer proactif.
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Participer à la vie associative de sa commune, s’engager au sein d’une organisation caritative, devenir bénévole sur des évènements locaux ou projets internationaux : voici également des options qui, si elles ne se révèlent pas à vous comme des vocations, peuvent en tout cas vous permettre de ne pas rester inactif en période de chômage par exemple. Par ailleurs, comme dans toute expérience, vous développerez à travers de tels projets des compétences qui pourront très probablement vous être utiles une fois de retour en entreprise. Pensez-y !
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Tour du monde, activité artistique ou sportive, ... Vous avez pris un congé sabbatique pour vous consacrer à votre ou vos passions ? Valorisez-le sur votre CV ! Eh oui, à l’heure où l’on s’attache à recruter des personnalités et non plus des profils, la rubrique « centres d’intérêt » est plus que jamais scrutée par les recruteurs et peut faire toute la différence, notamment pour les jeunes diplômés. Vos passions et hobbies sont autant d’apprentissages informels qui vous ont permis de développer des connaissances et des compétences comportementales (soft skills). A ce titre, ils peuvent être mis en valeur aux côtés de vos compétences techniques et savoirs académiques. Les recruteurs cherchent aujourd’hui des profils qui sortent du commun, au-delà du diplôme.
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Assumez vos choix, assumez-vous. Les recruteurs rencontrent aujourd’hui de plus en plus de parcours atypiques et connaissent ces profils de jeunes engagés, mères de famille, touche-à-tout, insatisfaits ou curieux. Entre choix personnels ou professionnels, accidents de la vie, les parcours se façonnent de diverses manières.
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